Gastronomie régionale en Bretagne
La Bretagne, Terre de saveurs
Entre ciel et mer, bordé de 3 500 kilomètres de côtes la Bretagne des cinq départements (Loire-Atlantique, Morbihan, Finistère, Côtes d’Armor et Ille et Vilaine) nous offre un véritable voyage culinaire. Après une balade iodée sur ses plages baignées d’embruns, le voyageur part à la découverte d’autres saveurs. Question gastronomie, la Bretagne n’a rien à envier aux autres régions françaises. Offrons-nous un petit tour d’horizon de ses spécialités.
Les crêpes et les galettes
On ne peut pas évoquer la Bretagne sans songer à ses crêpes et galettes. Qu’on les déguste sucrées ou salées elles ravissent les papilles des grands et des petits. La galette est épaisse, consistante et réalisée à partir de blé noir, du sel et de l’eau. La crêpe quant à elle est fine, sèche, croustillante et réalisée à partir de farine de froment avec du lait et des œufs. La galette est un plat salé alors que la crêpe se déguste sucrée.
Les boissons
La Bretagne n’est pas une région viticole au même titre que la bordelais par exemple, mais elle produit d’excellents muscadets et a obtenu une AOC pour ses cidres de Cornouaille. On peut y déguster cidres, bières, eaux-de-vie, chouchen, ainsi que du pommeau, du whisky, et des liqueurs. Autrefois, le cidre était une boisson courante qui aujourd’hui a acquis ses lettres de noblesse. Il se déguste certes en accompagnement de crêpes, de galettes, mais aussi à l’apéritif. Quant au Muscadet, à force de passion, de volonté, des viticulteurs en ont fait un excellent vin d’accompagnement, que l’on peut également apprécier à l’apéritif.
A la pêche aux moules…
Avec ses 2800 kilomètres de côtes, la Bretagne constitue l’un des plus prodigieux viviers marins d’Europe où coquillages et crustacés tiennent une place de choix. On peut y déguster des coquilles Saint-Jacques, des palourdes roses. L’ostréiculture et la mytiliculture font également parties du patrimoine de cette région. L’élevage d’huitres et de moules, s’est également enrichi de l’élevage des palourdes grises. On peut donc se laisser tenter par un magnifique plateau de fruits de mer avec des huîtres, d’abord, plates ou creuses. Des palourdes bien sûr, en provenance d’un parc ou ramassées sur le golfe du Morbihan, mais aussi des praires, des bigorneaux gris ou légèrement noirs. Comment ne pas saliver devant une araignée ou un tourteau, débarqué à Paimpol ou au Guilvinec ?
Les poissons, une richesse inestimable
La Bretagne est la première région de pêche française. Sur les 40 ports français équipés d’une halle à marée, 17 sont bretons. Ils fournissent près de la moitié de la production nationale de la pêche dont la quasi-totalité de certaines espèces. Poissonneries et étals de marchés peuvent donc offrir tout ce que l’Océan Atlantique et la Mer du Nord recèlent en ressources. Parmi les nombreuses espèces nobles, les plus prisées demeurent la baudroie ou lotte, la sole, le rouget. On peut également y trouver de la raie, du merlu, ou du cabillaud. On ne peut évoquer la pêche sans évoquer la pêche à la sardine, grande tradition bretonne qui survit encore aujourd’hui.
Des cultures légumières variées
Des oignons d’Erdeven poussants dans la terre sableuse, des rangées de pommes de terre, des choux-fleurs. La Bretagne est une région légumière cela va sans dire. Le vieux massif armoricain est devenu un immense jardin posé sur l’océan, où la légèreté de la terre, favorisée par un climat adouci, permet de produire des quantités de légumes frais dont l’éventail impressionne les visiteurs de ses marchés : l’artichaut camus, les choux-fleurs, les oignons de Roscoff, d’Erdeven ou de Langueux-Yffiniac, les poireaux, les salades, les carottes de Nantes et de Santec, les endives de Kerlouan, les asperges, les tomates, les petits pois, les haricots verts et blancs dont le fameux coco de Paimpol. Et bien sûr, la pomme de terre dont les primes s’arrachent dès le printemps.
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