Cette région, avec son climat et son relief a toujours été prédestinée au tourisme et à la viticulture. Ces dernières dizaines d’années, le développement du tourisme dans cette magnifique région, les remit à l’honneur. Spécialement les vins rosés qui accompagnent si bien l’apéritif estival ou les spécialités provençales. Cependant la densité touristique (et l’énorme débouché qu’il représente) avait quelque peu eu tendance à laisser les vignerons et les coopératives tomber dans la facilité et se relâcher sur la qualité. L’image de marque en avait considérablement pâtit. Depuis une petite dizaine d’année on assiste au phénomène inverse.
En effet, cette région attire de nombreuses personnes fortunées désireuses d’investir à la fois dans une résidence secondaire et aussi dans une entreprise vinicole (et souvent aussi oléagineuse) pour se rapprocher de leurs racines, par passion, ou par désir de trouver une nouvelle activité. Ces hectares de vigne et ces propriétés rachetées à prix d’or à d’anciens vignerons coopérants se lancent désormais avec des moyens souvent très importants dans une production haut de gamme (valorisant leur propriétaire) de vins et d’huile d’olive.
La structure du vignoble est souvent morcelée, la géo-pédologie étant très diversifiée par le relief, qui offre des zones très contrastées, tant au niveau des sols que des micro-climats. Ce climat méridional chaud et très ensoleillé (mais aussi parfois soumis à des précipitations très violentes, à des vents puissants, et au danger des incendies) est ici rafraîchi par l’influence de la mer, très proche. Comme dans les autres vignobles méridionaux, les cépages sont ici très variés. L’appellation côtes de Provence en admet ainsi 13. Les vignes sont traditionnellement conduites en gobelet bas, mais les nouveaux domaines commencent de plus en plus à les conduire de manière palissées.